Maedhros de Bergerac by Dilly
- Fanwork Information
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Summary:
Maedhros avoue son secret à Maglor... en alexandrins ! Juste un détournement d'une scène de la pièce d'Edmond Rostand.
Major Characters: Fingon, Maedhros, Maglor
Major Relationships:
Artwork Type: No artwork type listed
Genre: Drama, Humor, Romance, Script/Play/Screenplay, Slash/Femslash
Challenges:
Rating: General
Warnings:
This fanwork belongs to the series
Chapters: 1 Word Count: 238 Posted on 14 January 2014 Updated on 14 January 2014 This fanwork is complete.
Maedhros de Bergerac
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Maglor, stupéfait.
Hein ? Comment ? Serait-il possible ? …
Maedhros, avec un rire amer.
Que j’aimasse ? …
(Changement de ton et gravement.)
J’aime.
Maglor.
Et peut-on savoir ? Tu ne m’as jamais dit ? …
Maedhros.
Qui j’aime ? … Réfléchis, voyons. Il m’interdit
Le rêve d’être aimé même par une laide,
Ce bras qui d’un quart d’heure en tous lieux me précède ;
Alors moi, j’aime qui ? … Mais cela va de soi !
J’aime - mais c’est forcé ! – le plus bel qui soit !Maglor.
Le plus bel ? …
Maedhros.
Parmi les âmes, tout simplement !
Le plus brillant, le plus bon, le plus pur…(Avec accablement.)
Le plus vaillant !
Maglor.
Eh, mon Dieu, quel est donc cet homme ? …
Maedhros.
Un danger
Mortel sans le vouloir, exquis sans y songer.
Un piège de nature, une tendre sérénade
Dans laquelle l’amour se tient en embuscade !
Qui connaît son sourire a connu le parfait.
Il fait de la grâce avec rien, il fait
Tenir tout le divin dans un geste quelconque,
Et tu ne saurais pas, Uinen, monter en conque,
Ni toi, Varda, glisser sur les constellations,
Comme il monte à cheval et marche dans Tirion ! …Maglor.
Par Eru ! Je comprends. C’est clair !
Maedhros.
Comme de l’eau.
Maglor.
Nolofinwion, notre cousin !
Maedhros.
Oui, - Findekano.
Maglor.
Eh bien ! mais c’est au mieux ! Tu l’aimes ? Dis-le-lui !
Tu t’es couvert de gloire à ses yeux aujourd’hui !Maedhros.
Regarde-moi, mon cher, et dis quelle espérance
Pourrait bien me laisser cette protubérance !
Oh ! je ne me fais pas d’illusion ! - Parbleu,
Oui, quelquefois, je m’attendris, dans le soir bleu ;
J’entre en quelque jardin où l’heure se parfume ;
Retenant de douloureux souvenirs je hume
L’avril ; je suis des yeux, sous un rayon d’argent,
Au bras d’un cavalier, quelque femme, en songeant
Que pour marcher, à petits pas, sous les sapins,
Aussi moi j’aimerais au bras en avoir un,
Je m’exalte, j’oublie… et j’aperçois soudain
L’ombre de mon moignon sur le mur du jardin !
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